Mathilde est une étudiante de troisième année en enseignement de l’anglais, langue seconde. Son second stage au secondaire s’était bien déroulé malgré quelques difficultés qui persistaient au niveau de sa prononciation et de l’accord de ses verbes en anglais. Elle se retrouve dans une classe d’anglais intensif en 6ième année du primaire et panique à l’idée qu’elle ne sera pas à la hauteur. Son enseignante associée exige qu’elle parle seulement en anglais aux élèves, mais elle cherche souvent ses mots et fait plusieurs erreurs grammaticales lorsqu’elle écrit. Elle perd rapidement de la crédibilité auprès des jeunes car elle doit fréquemment se valider auprès de son enseignante-associée. Lors de la prise en charge, les difficultés s’aggravent; les élèves se plaignent qu’ils ne comprennent pas bien et que la stagiaire n’est pas en mesure de les aider. Un parent a même téléphoné pour se plaindre de la situation.
Les pistes de solutions
Comme le second stage s’est quand même bien déroulé, il se peut que le facteur de stress joue un rôle important dans le stage actuel. Dans ce cas, l’enseignante associée, avec l’accord de l’université et du superviseur, pourrait lui offrir de prolonger son stage.